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Une année de plus dans un lycée, voilà qui devenait lassant je devais l’avouer. Mais bon, je devais obligatoirement surveiller mes filles, le meilleur moyen était d’être dans ce lycée, lycée qui ressemblait à bien d’autre depuis des centaines d’années. Le temps ne passait plus réellement vite, je me contentais d’observer le ciel, je ne comptais plus les minutes ni les heures…pour moi, le temps c’était simplement arrêté. Marchant dans les couloirs, des visages se tournaient souvent vers moi, observant ma manière féline de me déplacer. Une manière assez bestial, animal mais néanmoins très envoutante. Je détestais être observé comme un animal, après tous, je savais qu’être différent était déplaisant mais si en plus on vous observe avec intérêt cela n’arrange rien. Heureusement, mon identité de lycan était secrète comme mes dons assez hors du commun. Marchant paisiblement, je me dirigeais vers la salle de musique, qui je l’espérais, serait vide à cette heure-ci. Oui, je n’aimais pas réellement le monde, des visages j’en voyais tellement souvent depuis tellement longtemps.

Oui, voilà près de quatre mille ans que j’étais sur cette terre, immortel, enfermé dans un corps d’un adolescent de dix neuf ans. J’avais été marié à une humaine, malheureusement, celle-ci était morte et m’avait larguée en aillant marre de mes secrets, mes sautes d’humeurs. Je la comprenais parfaitement, je n’avais jamais osé lui avouer mes secrets les plus intimes, je ne voulais pas qu’elle soit impliqué dans mon univers si étrange. Il y a peut de temps, j’étais sorti avec une jolie demoiselle, Appoline, mais cela n’avait pas marché. La cause ? Mon manque de communication, je ne lui avouais pas tous et je pense que cela à fait beaucoup dans notre rupture. Pourtant, je devais avouer qu’elle m’attirait toujours autant. Parfois, je me demandais se qui me passait par la tête, j’étais tellement plus vieux qu’elle…

Doucement, je pousse la porte de la salle de musique, qui effectivement était vide pour mon plus grand bonheur. Avec souplesse, je m’élance vers le piano et commence à jouer une mélodie que je jouais souvent à Appoline.

♀ + ♂ =

L’'amour n'est pas l'amour s'il faner lorsqu'il se trouve que son objet s'éloigne. Quand la vie devient dure quand les choses changent, seul le vrai amour reste inchangé.

Souvient toi de cette nuit, c´est la promesse de l´infini. C´est une promesse qui vient récompensée le courage de ceux qui ont affrontés seuls tant d´années. C´est la preuve de la confiance entre deux êtres qui est le fondement même de l´amour. C´est un effort de volontés pour oublier et s´affranchir des peines du passé. C´est un serment qui lie deux âmes à l´exclusion de toute autre. C´est le symbole d´un risque assumé et la reconnaissance des défis à venir. Car à deux on est toujours plus fort, comme un équipage soudé pour surmonter les tempêtes du destin. L´amour sera toujours la raison d´être des humains et la force qui guide leur vie. Cette phrase, pour tout avouer, je l’avais prononcé pour la première fois a Hadès alors que quatre jours après il me quittait pour phrase, pour me quittait pour d’étrange raison qui n’était que prétexte.

Hadès, était mon premier et véritable amour. Je ne pensais qu’à lui, je ne rêvais que de lui, il hantait mes pensées comme une drogue mortelle. C’était celui qui avait le pouvoir de me faire souffrir de me détruire et de pousser faire le fond. Je n’imaginais plus ma vie sans lui, quand un jour on m’a dit : A ce moment précis, il y a 6 470 818 671 personnes sur terre, certaines doivent s'inquiète, certaines rentrent chez elle, d'autres mentent pour passer leurs journée tranquille, d'autres encore doivent affronter la vérité, certains sont des malfaisant en guerre contre le bien et certains autre sont bon, ils doivent combattre le mal. 6 000 000 000 milliards de personnes sur terre, 6 000 000 000 milliards d'âmes et parfois on aurait besoin que d'une seule. Il était devenu, la seule personne pour lequel je m'inquiétais, je mentais, je pleurais, je riait et surtout pour lequel je vivais. Il me manquait a chaque secondes, chaque minutes et chaque heure, j'avais trouvé la perle rare, celle pour qui je franchissait les étapes. J'aimais son rire cristallin qu'il faisait pendant un long silence, après une de mes paroles inutiles. Pour faire cours : je l'aimais, il était parfait, il était l'homme de ma vie.

A cette époque, j’étais bien trop jeune et je n’y connaissais rien, aujourd ‘hui je le haïssais mais je l’aimais. La souffrance qu’il ma fait ce jour la, je … je ne pouvais l’expliquer. Une rupture sans raison par messages par peur de m’affronter et de voir mes larmes coulait a jamais. Une partie de moi était partie sans explication que je n’aurais jamais. Je me suis jurer de ne jamais le revoir, de ne jamais lui adresser la parole, de ne jamais retomber dans ces bras comme une imbécile, cela avait été dur de tirer un traie sur lui mais les années on passées, des années sombre sans aucun interée et finalement j’avais réussit. Voila 3 ans que je n’avais pas vu Hadès et sa présence ne me manquait point, certes un peu mais je n’éprouvais plus rien pour lui, tant qu’il n’était pas la je vivais une vie comme qualifierais de normal. L’oublier, ne pas le voir, l’apercevoir m’avait fait un bien fou, encore mieux que quand on mange une glace en étant déprimé et au moins je n’avais pas grossit.

J’étais à l’université maintenant, j’ai grandis exactement. Je sortais de ma chambre la 216 et commençais une journée de cour bien banale. Un short, un débardeur blanc, une tresse sur le coté et le tour était joué. Je tenais mes cahier a la main et fini mon cour d’histoire rapidement, ensuite les mathématique, les sciences et vie de la terre, mon exposé de politique, mon cour de sport et voila le dernière cour de la journée la musique. Une option est obligatoire a prendre et c’était celle que j’avais choisit, pourquoi ? J’adorais la musique, je jouais de piano et de la guitare et naturellement je poussais la chansonnette comme on dit … J’arrivais alors devant la porte.

Une douce mélodie venait a mes oreilles, j’écoutais avec passions, elle me rappelait Hadès qui me jouait tout les jours cette berceuse. Je me collais a ma porte et posait ma tête contre elle alors que je regardais derrière la petite fenêtre et je vis, un homme brun tournant sa tête et … oh mon dieu, c’était lui, c’était Hadès. Je pris mon courage a deux main, ouvrit la porte doucement, la ferma et m’assai a ma place habituelle au fond de la salle. J'espérer qu’il ne m’avait pas vu, qu’il n’avait pas entendu et en écoutant cette mélodie, je sortie mes affaires et fini de peaufiner le morceau que je devais écrire pour aujourd’hui. Partition et crayon de bois en main, je finissais.

Je jouais paisiblement, calmement, essayant d’oublier le passé, essayant de les oubliés. Oublier ses filles qui m’avaient brisées dans un sens, Gabrielle, Aphrodite mon ancienne femme, Olyssa et Appoline. Je n’avais pas eu beaucoup de conquêtes en quatre mille ans, je n’étais pas un coureur, juste un homme qui n’était pas comme les autres. Etant beaucoup plus vieux, je me souvenais plus longtemps des moments passés, j’avais une meilleure mémoire. Cette berceuse me rappelait Appoline et seulement elle, simplement parce que je l’avais écrite pour ses beaux yeux. Je n’avais pas entendu la jeune fille pénétrer dans la pièce, je l’avais néanmoins sentie. Je continue, le cœur serré, les yeux baissés sur mes notes de piano, je savais qu’elle devait m’en vouloir mais si seulement elle savait la vérité elle comprendrait mieux mon geste d’autrefois.

Je n’avais pas voulu lui avouer min identité, simplement parce que j’avais fais cette erreur avec Olyssa, celle-ci m’avait alors laissé tombé prenant cela pour de la trahison. J’avais alors eu l’impression de la rendre malheureuse, je l’avais lâchement quitté, c’était puéril pour quelqu’un de mon âge, mais en face, je n’en aurais jamais eu le courage ! Je finis la berceuse, je devais faire mine de ne pas l’avoir vue, elle ne devait pas douter de mon identité, elle ne devait pas se poser des questions sur l’être que j’étais réellement. Tous ses secrets m’anéantissais doucement, ils me bouffaient de l’intérieur, ils me faisaient perdre les êtres aimés. Gardant mes doigts sur le piano, je garde quelques minutes le silence avant de faire mine de balayer du regard la salle. C’est alors que mes yeux se posent sur elle…

Toujours aussi belle, toujours aussi merveilleuse à mes yeux bleus océans. Mon cœur se serra, elle n’était plus mienne depuis longtemps, j’avais appris à vivre avec, elle était humaine et j’étais une créature de la nuit, de la lune, des mythes et légendes. Je ne sourie pas, elle n’avait sûrement pas envie de me parler et je la comprenais, je ne voulais pas aller outre ses envies, je n’avais jamais voulu cela. Si seulement je pouvais revenir en arrière, je le ferais, j’essayerai de moins la faire souffrir, de la rendre plus heureuse, de rester simplement son ami pour lui éviter des pleures et des nuits blanches. Car oui, je l’avais longtemps observé par sa fenêtre, je m’en étais tellement voulu !

Doucement, mais surement, je me lève et attrape mon sac que j’avais déposé sur le bord du piano. Je dépose alors mes yeux sur la fine silhouette que j’avais eu si souvent dans mes bras, sans jamais trop serré de peur de la briser en mille morceau. Ca aussi ca avait toujours été un problème, ma force énorme, j’avais toujours du me contrôler de peur qu’elle ne se pose des questions. J’avais toujours été extrêmement tendre, j’avais toujours eu l’impression d’y aller trop fort.

Bien des gens meurent sans avoir composé toute leur musique, trop souvent c'est parce qu'il ; passent leur temps à préparer ce que sera leur vie au lieu de la vivre et avant qu'ils ne s'en rendent compte leur temps leur a filé entre les doigts.

La mélodie, le son qui sortait de ce piano m’emmener vers des souvenirs lointain, des souvenirs qui blesse et qui réjouit en même temps. Les larmes montaient, je l’ai retenait avec envie et tristesse, mes yeux remplis d’eau avec brillance, jamais je n’avais ressentie sa auparavant. Je n’arrivais à me concentrer sur mon travail qui m’avait pris plusieurs heures, plusieurs jours, plusieurs semaines. A cause de la même personne qui m’énerve et m’embête depuis le début et qui me fait souffrir. Je revivais, ce moment ou il me l’avait joué pour la première fois, un jour de pluie, dans les draps de mon lit avec passions et fouge, après une merveilleuse nuit d’hiver passait ensemble.

Hadès était toujours aussi beau, ténébreux et mystérieux, personne ne pouvait lui résister. Par son physique, il paraissait plus vieux, plus mature. Tellement... Les mots me manquent désormais pour exprimer sa beauté. Ces yeux bleus océans, quand on s’y plonge, personne ne peut en sortir. J’évitais de le regarder afin de ne pas y plonger, de ne pas retombé sous son charme, sinon je n’en sortirais jamais et il me ferait encore souffrir. Mon cœur se serrait d’un coup sec, le mal des souvenirs me revenait, le mal de ce triste jour de printemps ou tout c’est arrêter pour ne plus jamais recommencer. Enfin en quelque sortes, est ce que j’allais retomber dans ces bras ? Seuls les dieux et les déesses du monde entier peut en décider, et dieu n’a jamais était de mon coté depuis les années de ma vie, de ma triste vie. Si seulement je pouvais revenir en arrière, je comprendrais tout enfin j’espère que je pourrais comprendre pourquoi, tout ce que je ne savais pas, tout ce qu’il ma cachait mais rien n’y personne ne pourrait enlever cette atroce douleur qui avait pris mon cœur et tout mon âme pendant des mois. Je n’avais pas voulu l’oublier, je ne pouvais pas l’oublier désormais.

Doucement, je repris mon travail la mélodie enfin fini. Je posais ma partition sur le coté puis sortie une autre feuille dont le titre était ; Exposé sur votre musique préférée. J’écrivais doucement, ma musique, je l’avais choisit depuis bien longtemps : Vivo per lei – Andréa Bocceli. Je commençais décrire la chanson, décrire se qu’elle raconte, nos sentiments en l’écoutant, nos rires et nos larmes, rien ne pouvait me déconcentrer, sauf … A ce moment précis, il arrêtait, il prenait son sac et s’avançait, je ne savais ce qu’il avait l’attention de faire, me parler, une chose est sur, je ne retomberais pas vers lui, enfin je l’espère

Triste mélodie qu’est la solitude quand elle nous tient c’est surement parce que le présent n’est pas a la hauteur du passée. Cela m’arrivait malheureusement souvent mais depuis que je ressentais sa présence dans la pièce je ne pouvais m’empêcher de le lever ma tête et mon regard marron foncé se plongea dans son regard bleu océan, aucun bruit ne pouvait me déconcentrer, rien personne. Le passé revenait a grand pas.

Parfois, la souffrance prend une place si envahissante dans notre vie qu'on pense qu'elle durera toujours, parce qu'on ne se souvient même plus de se que c'est de vivre sans. Mais un beau jour on se rend compte que quelque chose a changé. Au début on pense qu'il y a un problème parce qu'on ne comprend pas cette nouvelle sensation. Et puis on finit par se rendre compte de ce que c'est, on est heureux.

Un silence, puis une mélodie qui se répétait dans la ma tête, surement la berceuse ou la mélodie de l’amour. Ensuite un silence sourd, qui me bouchait les oreilles, enfin une douce voix qui me rappelait tellement de chose, sa voix, douce et un peu tremblante par la peur ou par le trac. Je ressentais une pulsion, un frison, un coup de cœur pour sa voix, une douce mélodie qui arrivait a mes oreilles, comme cette berceuse si douce qu’on ne peut rêver mieux pour s’endormir et allait au pays des rêves. Sa voix me donner l’inspiration pour mon écrit, une inspiration entièrement mérité. On n’oublie jamais rien on vit avec (…) Je n’ai rien oublié, et je crois que je ne le pourrais pas même si je le voudrais ne serait-ce qu’une seconde, un centième, toute une vie. J’étais attirer par ce son, par ce bonheur de l’entendre depuis les souvenirs lointain que me restait en travers de moi, malgré ma volonté.

HADES : « Bonjour Apolline »

Je ne savais que dire, je croyais rêver comme Wendy qui suit Peter Pan au pays imaginaire, elle croit rêver et ne comprend qu’à la fin que tout était réel. Seulement dans la vie la fin ne dure pas 106 minutes ou autre. Je compris enfin, la fin était alors arrivée, je ne rêvais pas tout était réel.

APPOLINE : « Bonjour (…) Hadès »

Comment dire, ma voix douce avait tremblé, de joie mais surtout de pleure, j’avais cette envie de pleurer mais de lui sautait dans les bras, il m’avait tellement manquée et je retenais mes larmes pour ,ne pas me montrer faible, ne pas montrer ma tristesse et ma souffrance mais surtout ne pas montrer qu’il me manque et que je pourrais le prendre dans mes bras et l’embrasser et l’aimait, l’aimait encore et encore comme une héroïne qu’on chérit un peu trop (…) Le chuchotement de sa voix, arriver a mon oreille.

HADES : « Je suis réellement désolé Appoline, je…je ne voulais pas que cela arrive ainsi, je n’ais pas réellement eu le choix. »

Je ne répondais pas a ce brillant commentaire de sa part, mes larmes a cette instant précis, je ne pu les retenir et elle sortait. Dégoulinant sur mon visage, sur mon teint légèrement bronzée naturel. Un sourire et des larmes, l’incomphrension total de ma part. il s’approchait de moi, s’assit a coté et plus rien. Je n’osais (..) Finalement, je m’appuyais sur son épaule, revenant dans des souvenirs partagé avec lui, et les larmes continuaient sans que je ne puisse rien y faire.

Sa voix était la plus belle des mélodies, elle était resté comme dans mes souvenirs, fragile et douce en même temps. Je la vis alors pleurer à mes paroles et je baisse brutalement la tête, une fois de plus je l’avais fais pleurer, je n’étais qu’un monstre sans cœur qui ne pensait cas sa petite tronche ! Je m’en voulais énormément brusquement, je n’avais qu’une envie, m’enfui une fois de plus mais je me l’interdisais. Je ne savais pas quoi dire à présent, j’étais muet comme une carpe, c’est alors que je dis pour moi-même mais tous haut.

« Je ne suis qu’un monstre, je te fais encore pleurer comme je t’ais fais pleurer pendant longtemps… »

C’est alors que je la sentis poser sa tête sur mon épaules, son contacte me fis du bien, trop de bien, je ne voulais pas retomber dans ma vie de mensonge et avec elle c’était tellement inévitable. Néanmoins, je passe doucement ma main dans ses cheveux, comme un père qui réconfortait sa fille avec beaucoup plus d’amour qu’en réalité. Je pose ensuite un baiser dans ses cheveux, elle sentait tellement bon, je n’avais pas oublié son parfum corporelle, elle sentait le Lila, une fleur que j’aimais particulièrement grâce à elle. Je soupire ensuite et lui dis avec tendresse

« Il y a tellement de chose que tu ignore Appoline, des choses qui nous séparent depuis longtemps… »

Oui, tellement de choses, trop de choses, des choses étranges, des choses dangereuses. E ne voulais pas la mettre en danger, j’étais moi-même un danger quand je perdais le contrôle de moi-même et je le savais que trop bien malheureusement. Je sentis ma gorge se serrer, j’avais moi aussi envie de pleurer, mais je me retenais comme je savais si bien le faire en générale. Je devais me montrer fort, je n’aimais pas laisser apparaître mes faiblesses. Posant un nouveau baiser dans ses cheeux, je dis de nouveau

« Tu n’as rien fais de travers, c’est moi le problème Appoline, alors cesse de pleurer à cause de moi, je n’en veux nullement la peine. »

Oui, c’est sûr, je n’en valais pas la peine. J’étais en train de m’enfoncer dans un triangle amoureux mais ca, la jeune demoiselle ne pouvait pas s’en douter. Je l’aimais toujours, je ne pouvais me voiler la face. Ce qui m’attirais chez elle, c’était son innocence d’humaine, cette humanité que je n’avais plus depuis longtemps.

Ne regarder pas en arrière et ne pleurer pas sur le passé car il est passé et ne vous en faîtes pas pour le futur, car il n'est pas encore arrivé. Vivez dans le présent. et faites-en quelque chose de magnifique ; qui vaille la peine qu'on s'en rappelle.

A mon avis, lorsque l'on est confronté à des choix, que ce soit en acte ou en pensée, gardons à l'esprit que nous sommes mortels. Et tâchons de vivre de manière à ce que personne n'ait à se réjouir de notre mort.

Oui, je l’avais plaqué par sms, réaction enfantine et puéril pour un homme de mon âge, mais cela, elle ne le savait pas. J’aurais pu être un de ses ancêtres, mais j’en avais toujours été conscient et cela m’avais toujours gêné. Souvent, la nuit, je me voyais debout devant sa tombe ou encore moi dans un corps d’un adolescent de dix neuf ans et elle, beaucoup plus âge. L’âge ne m’avais jamais fais du mal, mais pour elle, cela aurait été beaucoup plus dur à accepter. J’étais immortel et elle mortelle, malheureusement, l’immortalité je pouvais la donner mais je me refusais de le faire. Avec le temps, la vie perd son sens, ses envies, ses bonheurs. L’existence en elle-même semble fade et fragile, indifférente. Moi-même je ne voyais plus les belles choses de la vie, je ne remarquais plus les oiseaux chantés comme autre fois, les fleurs, leurs couleurs, leurs odeurs, je n’en avais que faire je le voyais depuis si longtemps. Voulais-je de cela pour elle ? Non, il en était hors de question, elle devait rester mortelle car c’était son destin, le mien était de souffrir de mon immortalité.

Appoline ; « Arrête, tu n’es pas un monstre et qui te dit que c’est toi qui me fait pleurer. Tu as été le centre de mes pensée pendant longtemps, j’avais réussit a t’oublier en quelque sortes, réussit a me dire que tu étais partie pour voir quelqu’un d’autre. Que je n’étais pas assez bien mais il y a toujours quelque chose que j’ai du mal a digérer surement le fait que tu me quitte par sms. »

« J’ai été puéril, affronter ton regard dans un tel moment m’étais insupportable. Te quitter n’a jamais été mon désir, je cherchais juste à protéger ta vie comme la mienne, mais il semble qu’une fois de plus j’ai échoué lamentablement. »

Protéger sa vie, voilà une chose que j’avais toujours désiré, toujours eu en premier dans mes pensées. Je voulais la protéger de mon monde, un monde qui était troublé par des dangers qu’il n’imaginait même pas. Pauvres humains…Ils vivaient parmi nous, nous plus puissants qu’eux. Parfois, certains d’entres nous ne voulaient que du bien pour eux, mais d’autres voulaient justement le contraire et c’est de ca que je voulais la préserver. Elle avait encore toute la vie devant-elle, je ne voulais pas qu’elle chute avec moi, qu’elle souffre avec moi, pour moi à cause de moi. Je refusais cette idée, une idée qui me donnait des frissons à chaque fois qu’elle me traversait l’esprit.

Appoline ; « si tu savais a quel point je me fou de ces choses, tout ce que je voulais c’était t’avoir a coté de moi jusqu'à la fin de mes jours mais toi tu … tu en as décidé autrement »

« Je n’avais d’autres choix pour te préserver d’une souffrance qui ne tarderait pas à arriver, Appoline. Il y a des choses que tu ne peux savoir à mon sujet, des choses trop dangereuses pour toi, je ne veux pas que le danger t’entoure à cause de moi. »

Appoline ; « Je déteste cette phrase, c’est la phrase culte que l’on entend partout pendant une rupture ou autre c’est vraiment pathétique. Dis moi que tu ne m’aimes plus, dis moi que si je t’embrasse maintenant tu ne ressentira plus rien envers moi ? »

Je n’eus pas le temps de répondre que déjà, ses douces lèvres se posèrent sur les miennes. Mon cœur bâta plus vite,la chamade, une mélodie que je connaissais que trop bien. Je n’eus pas le courage ni l’envie de la repousser. Je fis d’ailleurs tous le contraire en répondant à son baiser, passant mon bras autour d’elle, je l’invite à se coller un peut plus à moi. J’étais fou et dangereux, inconscient et en même temps conscient de se que je faisais. Caressant doucement ses cheveux par la même occasion, j’avais l’impression que tous mes problèmes s’envolaient pour quelques minutes de bonheurs. Bonheur si rare, si éphémère dans ma vie. Je rompis finalement ce baiser, plongeant mes yeux dans les siens, murmurant doucement.

« Tu risque tellement à mes côtés, je dois te le dire, t’avouer la vérité pour que tu cesse de m’aimer. »

Oui, puisque Olyssa m’avait laissé tomber à cause de cela, j’étais sûr et certain qu’Appoline ferait la même chose. Gardant mon visage très près du siens, je me demandais comment formuler tel vérité. Comme dire que j’étais un monstre, comment dire que j’étais plus qu’ancien.

« Appoline, je suis un loup-garou de quatre mille ans enfermé dans le corps d’un enfant de dix neuf ans. J’ai deux filles de 3987 ans, mon premier amour de jeunesse, je venais à peine de découvrir ma vraie nature, elle se nommait Gabrielle et attendait des jumelles. J’ai été marié pendant deux ans à une humaine elle aussi, mais à cause de mes secrets, elle s’en est allée. Je suis aussi capable de contrôler l’esprit des gens, de charmer les filles d’un simple regard et de déplacer les objets par la penser. Appoline, je suis une créature de la nuit, je suis dangereux, immortel. Te vois-tu vivres à mes côtés alors que moi, je ne viellerais plus ? Te vois tu vivre avec sur la conscience, que je tue des humains pour pouvoir me nourrir quelques fois par mois ? »

Je savais qu’elle allait prendre ses jambes à son cou, mais j’y étais préparé.

J’ai lu quelque part que tous les journaux intimes sont écrits par des jeunes filles comme il faut, les plus délurés ont autre chose a faire. Moi j'ai seulement envie de vivre une vie dont je me souviendrai même sans en laissé une trace écrite

HADES : « Appoline, je suis un loup-garou de quatre mille ans enfermé dans le corps d’un enfant de dix neuf ans. J’ai deux filles de 3987 ans, mon premier amour de jeunesse, je venais à peine de découvrir ma vraie nature, elle se nommait Gabrielle et attendait des jumelles. J’ai été marié pendant deux ans à une humaine elle aussi, mais à cause de mes secrets, elle s’en est allée. Je suis aussi capable de contrôler l’esprit des gens, de charmer les filles d’un simple regard et de déplacer les objets par la penser. Appoline, je suis une créature de la nuit, je suis dangereux, immortel. Te vois-tu vivres à mes côtés alors que moi, je ne viellerais plus ? Te vois tu vivre avec sur la conscience, que je tue des humains pour pouvoir me nourrir quelques fois par mois ? »

J’avais zappée tout ce qu’il m’avait dit avant pour ne retenir que ce moment. Je comprenais son inquiétude, mais si seulement il me l’avait dit avant, il aurait su que tout ce monde magique, je connais son existence. Il avait été tout pour moi et une rupture aussi nul était maintenant débile pour moi. J’étais quand même heureuse et un magnifique sourire se dessiner sur mon visage comme quand on apprend une merveilleuse nouvelle ou autre. Il fallait que je lui dise que finalement, on pourrait être encore ensemble

APPOLINE : « Hadès tu sais je … je connais… comment formuler ceci sans avoir l’air idiote. Je sais depuis longtemps tout ce que cela signifie. Vois tu, depuis longtemps même avant notre rencontre je connaissais cette existence magique si je peux me permette. Vampire, sorcière & loup était des mots de mon vocabulaire depuis un bon moment désormais. Je sais c’est assez compliqué a comprendre mais je ne partirais pas, pas maintenant. Moi j’aurais pu vivre avec toi jusqu'à ma mort mais toi dis moi, aurait tu étais capable de rester avec moi toute ta vie en me voyant vieillir avec mes premières ride, et moi sur mon lit de mort, le supporterais tu ? Je m’en fou que tu te nourris des humains, tant que ce n’est pas moi ou des gens de ma famille, me comprend tu bébé ? »

Je souriais, tu paye, tu paye. Mince je me trompe de phrase. Certes je souriais gentiment comme le premier sourire que j’avais esquissé le jour de notre rencontre. Mais je m’approchais de lui, je ne savais que faire, je le pris dans mes bras, un doux câlin comme il ne m’était jamais encore arrivais. Tout était bien encore une fois, tout était parfait. Je n’avais pas ressentie sa depuis longtemps. Il était partout, dans ma tête et dans mon cœur. Sa peau contre la mienne me donner des frisons comme au beau vieux temps. Je ne savais que faire alors …

Tout doucement, je m’approchais de lui a nouveau après que mon câlin, je le regardais dans mes yeux et je … je l’embrasser tendrement, mes lèvres sur les siennes, me donner encore des frison, encore plus de passions, de fougue et d’amour comme jamais.

Elle allait partir, m’abandonner, s’en aller comme l’avait fait Olyssa, j’en étais tellement sûr que sa réponse mit du temps à parvenir dans mon cerveau. Ainsi, elle connaissait l’existence des vampires, loups-garous et autres choses que je savais existantes mais que je n’avais pas encore rencontré. Je fus donc sans voix, je me contentais de l’observer péniblement, j’étais tellement surpris ! Je ne répondis rien à sa remarque…La voir vieillir ne me ferais pas grand-chose, sentimentalement parlé, néanmoins, la voir mourir serait autre chose. Je ne pouvais même pas imaginer cette scène. Elle sur son lit de mort, moi l’observant, lui tenant la main, le cœur serré, l’observer pousser son dernier souffle et moi rester sur cette terre. Je frémi assez fort quand cette idée arriva dans ma tête, perdre les gens que j’aimais était apparemment inévitable. Jamais je ne pourrais vivre normalement, j’avais un jour espérer être tué, malheureusement, cela ne c’était pas encore fait. Ou étaient donc les chasseurs, en tous cas, ils n’étaient pas décidés à mettre fin à ma vie…Après tous, je ne suis pas une véritable menace, n’étant pas du côté du mal. Je restais donc sans voix, quand, elle me prit dans ses bras partageant ainsi avec moi un doux câlin qui m’avais étrangement manqué.

Je m’enfonçais de plus en plus dans un triangle amoureux et j’en étais conscient, elle ou Olyssa ? Je devenais fou, je ne voulais pas y penser pour l’instant, je voulais juste profiter de ce doux moment. Elle pose de nouveau un baiser sur mes lèvres, je n’avais encore pas dis un mot, une parole, je gardais le silence lui rendant plus calmement son baiser. J’étais perturbé et je ne pouvais pas le cacher, ma vie prenait une tournure qui me déplaisais fortement. Un cœur brisé pour deux filles, mes enfants qui faisaient n’importe quoi, moi qui faisais également n’importe quoi…Une vraie vie d’adolescent, pourtant, j’aurais du passer outre étant donné que j’étais le plus âge des deux. Je mets fin doucement au baiser, posant ma main rude sur sa joue si fine, si innocente, elle m’avait l’air si fragile dans ce corps d’humaine.

« Apolline, réalises-tu seulement se que cela signifie ? Te voir mourir, je ne m’en sens pas le courage malheureusement. J’ai déjà vécu cela une fois, mon cœur ne s’en est jamais remis, moi-même attend la mort avec impatiente, je ne compte plus vivre mille ans de plus. A mes côtés, tu risques beaucoup car comme tu as déjà pus l’observé mon caractère est changeant, tu risquerais d’en souffrir. »

Je soupire alors, ma vie n’était faite que d’échecs et de déception, je ne voulais pas l’appliquer dedans. La voir souffrir serait inévitable, la voir mourir encore plus. Bien sûr, je pourrais la protéger le plus possible, malheureusement, je ne pourrais pas la protéger de la mort et voilà le problème. Je soupire doucement et laisse mes doigts glisser le long de son cou magnifique, je viens poser un baiser sur son front tendrement. Je murmure alors, la gorge serrer.

« Notre relation est vouée à l’échec, comment veux-tu y arriver si je n’ais dans mon esprit que ton corps inanimé devant les yeux, la mort te toucheras et je ne me sens pas capable de t’enterrer malgré l’amour que je te porte. »

Mon cœur se brisa une nouvelle fois, je voulais pourtant être avec elle, l’avoir dans mes bras, sentir sa chaleur contre la mienne mais cela serait-il possible ? Je n’en avais aucune idée, oui et non. Cela pourrait marcher si je fessais abstraction du faite qu’elle était humaine et qu’elle allait mourir, cela ne marchera pas si je ne faisais pas abstraction de cela…

« Je n’ais aucunement l’envie de te perdre. »