« I promess you to be happy Dad » comment aurais-je pu lui dire à l’époque ou même savoir que ma vie serait bien différente de celle qu’il espérait pour moi, que je n’épouserais jamais l’un des lords qu’il avait choisit pour sa petite fille. A mes yeux il fut le seul homme, être humain qui eu une quelconque importance et mérite dans la vie, il n’avait pas été l’homme à naitre dans ces familles riches et prétentieusement ennuyante, au contraire une certaines part de moi l’avait admiré et prit pour modèle, pendant un moment, et je l’avais vu, sombrer dans une sorte de dépression après l’annonce de ma disparition, lui qui avait fondée espoir et foi en moi. Ce fut mon seul regret, ne pas pouvoir lui dire que j’irais bien, ne pas pouvoir lui dire un seul au revoir, seul le néant resté.

Il est vrai que ce n’était pas la vie que j’aurais souhaité ou celle que j’aurais du avoir, mais je l’avais et je faisais chaque jour avec. En deux cent dix ans, j’avais parcourut chaque pays du monde, visitant chaque parcelle de la terre, tout en semant une sorte de voile noire par-dessus le monde, au début cela n’avait rien à voir avec une sorte de besoin de cruauté, c’était simplement une sensation de vide. Mais il est vrai que plus les années passèrent plus je tuais par plaisir. Mon repos se trouvait aujourd’hui à Fells Church, une petite ville en virginie, calme et truffée de chose plus intéressante que les autres, le tout ajouté à une lignée de vampire tel que la famille Salvator. Mais l’avantage de cette ville se réduisait en une simple personne … Kyle. Je l’avais croisée sans qu’il ne le sache, il semblait heureux, et assez surprise de voir que je lui avais transmis l’éternité. J’ignorais encore ce qui se ferait dans l’avenir mais pour le moment l’observation me sembler le mieux.

Une seule chose n’aurait pu être mieux c’était Alexander, il n’était ni Charles, ni un lord mais il était lui, dans toute sa beauté. Il avait un coté sournois et sadique, esprit brillant et intéressant, mais depuis que j’avais posé mes lèvres et dans sur son coup attirant. Encore à ce moment précis, je ne pouvais m’empêcher de le regarder avec une certaines délectation, une perfection à l’état pur.

▬ Plus je te regarde plus je me dis que le coté vampire te va à ravir mon amour

Le coté humain lui avait été merveilleusement bien mais en vampire il semblait encore plus sombre et beau qu’auparavant. Mon visage tourna une seconde vers la fenêtre, fixant le visage fatidique d’une femme si triste, elle semblait perdu dans un monde inconnu – elle sera ma prochaine cible - … « Don’t be affraid Dad … i’m happy »

Vampire, une vie dont je n'aurais jamais pu soupçonner l'existence. J'étais l'un de ces prétentieux, fils de riche qui avait toujours eu ce qu'il voulait. Mon père était un homme d'une importance capitale en Italie et je me plaisais à vivre dans le luxe et user de sa réputation. Je ne lui causais que rarement du tords. Certes j'allais dans les soirées branchés de Milan et toutes ces villes qui ne réclamaient que moi mais tous les petits incidents restaient inconnus aux yeux de mon père et de quiconque aurait pu vouloir lui dire.

Tout cela pour dire que mon père je le respectais, mais je pense que lui aussi. Malheureusement je n'ai jamais pu lui demander s'il m'aimait, je n'ai jamais pu lui que moi c'était le cas, j'étais bien trop fière et ma vie s'est arrêté bien trop tôt pour cela. Chaque jour après ma transformation, j'ai vu ma mère sombrer dans la tristesse et dans la dépression, tandis que mon père lui gravissait à nouveau les échelons, se plongeant dans le travail. Je les avais vu se séparer et j'aurais aimer leur dire de ne pas s'inquiéter, que j'allais bien, qu'ils se réconcilieraient mais je n'ai pas pu.

Ce fut Jewel qui me prit la vie, je ne lui en veux pas bien au contraire, puisque sans elle je n'aurais pas pu renaître, avoir une seconde chance. Et me voila aujourd'hui encore plus arrogant que jamais, plus froid et plus cruel, un tueur sans pitié qui s'adonne à des plaisirs interdits afin de passer le temps.

Jewel était là, face à moi. Cette femme était si belle, mais je ne voulais pas le lui dire, j'aimais que ces instants soient rares pour qu'elle en profite, après tout nous avions une éternité pour cela. Je lui fis un magnifique sourire, la contemplant de bas en haut.

- Je trouve aussi, j'aime cette nouvelle vie, et je ne t'en remercierais jamais assez pour ça ma belle.

Je m'approchais d'elle, je lui attrapais la taille et posais ma tête sur son épaule tandis qu'elle semblait ailleurs, regardant par la fenêtre. Je lui déposais un baiser dans le cou, puis un second, lui murmurant à l'oreille.

- A quoi tu penses mon amour ?

1867 - La nuit était tombée dans son écrin d’automne. Le bruit mat des feuilles qui tombent sonnaient à mes oreilles avec une irrégularité agaçante. Le vent soufflait fort ce soir là, et les habitants de cette belle ville étaient très peu nombreux dans les rues faiblement éclairées par les lampadaires. Pourtant, le manque de luminosité n'était pas un problème pour moi; loin de la. Je voyais même mieux qu'en pleine journée, alors que le soleil - encore timide en cette saison - luisait au-dessus des immeubles de cette ville de lumière. Je n'aimais pas cette ville, rien n'y ferai jamais. Il y avait un trop plein de monde ici, et pas seulement des humains. Encore, si telle avait été le cas, j'aurai pu m'y faire, me persuadant que c'était un change. Une sorte de caverne d'Alibaba, où la nourriture n'était pas un problème. Qu'il suffisait que chaque jour je choisisse un mets différents, et que je pouvais survivre l'éternité ici. Ne manquant de rien. L’un des rares avantages à tout ce mouvement fut l’ignorance et la naïveté de ces habitants si crédules, face à moi, immortel et si belle dans la lumière des ténèbres. J’avais soif, plus soif qu’auparavant, ma gorge serrée crier à l’appel du sang ; elle me brulait si fort que je ne pouvais pas tenir plus longtemps, il fallait que je trouve un chair fraiche à tuer, pas par plaisir bien que ce fut tout de même jouissif mais par besoin. Dans la salle les gens ne manquaient pas – un bal ridicule en l’honneur d’une nouvelle duchesse – décidément les choses furent encore plus ennuyante qu’a l’époque. Certes cette duchesse avait quelques choses des plus intrigants – elle ferait un repas si délicieux – elle serait mon futur choix, du moins je le croyais jusqu'à ce qu’il croise mon regard, grand brun élégant – finalement tu ce sera toi qui sera en ma compagnie ce soir – c’est ce qui fut. Ce soir la je rencontrais Alexander Blood, son destin celée à jamais dans le sang. Mort, vampire, mien tel fut son destin.

2010 – Je ne me laissais de sa beauté de ces traits de caractère qu’il faisait que c’était lui qui restait en ma compagnie depuis 25 années. Je connaissais à moi seul chacun des traits qui le composait, et je connaissais particulièrement cette expression satisfaite et maline sur son visage ; je ne mis que peut de temps à comprendre qu’une femme avait trouvé la mort il y a de cela quelques heures, et je m’en réjouissais. Je ne pouvais me voir que fière du vampire sanguinaire qu’il était. C’était toujours fantastique de savoir qu’une sorte de mission fut réussite, en effet il aurait pu devenir un bon vampire – bien que je doute de leur existence – alors cet homme était ma fierté, mon espoir et une sorte de présence vital – tu es morte J – peut importe la jalousie ne faisait pas partie de notre relation, ensemble nous vivions, ensemble nous cherchions les autres, passant dans les plaisirs de l’inconnu pour toujours finir ensemble.

« Tu étais beaucoup trop intéressant comparée à tout ces crétins du beau monde pour te laisser partir sans agir … sans doute l’un de mes meilleurs choix »

En 210 années je n’avais jamais pu trouver une personne si douce et à la fois si cruel. Un véritable plaisir pour les yeux comme pour le reste. Mes yeux parcoururent la pièce avant de retomber sur lui. En moins d’une seconde il fut à mes cotés, la rapidité quel bonheur – bref je m’égare –

« A cette jeune demoiselle perdu, en bas … elle semble si triste qu’en pense tu ? Peut être pourrions nous l’inviter à diner ? »

Je désignais la jeune femme blonde assise par terre dans ces vêtements de luxe, le maquillage coulant sur sa peau, lissant la tristesse sur son visage

1867 - A notre époque, nous nous déplacions en calèche. J'avais bien entendu à moi tout seul tout un régiment. En plus d'avoir un chauffeur, des dizaines de cheveux dans leurs enclos, une domestique, et d'autres personnes à mes services, j'avais mon père. Ma mère aussi bien sur, mais mon père c'était celui qui me procurait de l'argent, ma banque en quelques sortes. Bien entendu je le respectais tout comme lui me remerciait de ne jamais le mettre dans des situations inconfortables contrairement aux autres jeunes. D'ailleurs ce soir là, j'achetais le plus beau costume que je trouvais afin de me rendre au gala donné en l'honneur de la nouvelle Duchesse. Ma vie était paisible et fade bien que gâté. En arrivant, je saluais beaucoup de monde, car je connaissais une foule de gens, certains ne me parlant que pour être bien vus aux côtés de mon père. L'Italie était un beau pays et je m'y plaisais ! Mais ce soir là, j'ignorais tout de la vraie vie encore. Alors que je marchais dans la pièce principale, je vis cette femme resplendissante tourner poser les yeux sur moi. Et aussitôt mon instant de grand dragueur se réveilla, je voulus faire d'elle ma proie, celle qui passerait dans mon lit comme d'autres avant elle. Ce fut magique ce soir là, la suite fut tragique. Et je renais.

2010 - Jewel était capable de beaucoup sur moi. En fait elle me connaissait par coeur et j'en avais conscience. Je venais en effet de me nourrir mais je n'étais pas rassasié, en fait je ne l'étais jamais. J'étais peut être l'un des vampires les plus crains avec elle tant nous aimions vider les humains de leur sang. Je humais son odeur durant de longues secondes, c'était la sienne, elle lui était unique et c'était bien celle que je préférais. Je souriais lorsqu'elle m'annonça n'avoir pas fait d'erreur.

_ Je remercie cet acte de compassion ma belle.

J'étais là grâce à elle, j'étais là pour elle. C'était ce dont j'étais sur mis à part le fait que je sois là pour tuer, une vraie machine, j'étais celui qui aidait à remplir les cimetières, celui qui possédait une incroyable force tant le sang parcourait mes veines et tout mon corps. Je lui donnais un baiser dans le cou, jusqu'à ce qu'elle me parle de cette jeune demoiselle si triste dehors. Mes sens furent en éveille, gardant la pression que j'exerçais autour de sa taille, je relevais la tête pour contempler à travers la fenêtre, elle était là, sa nouvelle cible. Ce serait difficile de ne pas la dévorer avant ma bien aimé, mais avec elle c'était différent, c'était bien la seule personne à qui je n'avais pas honte de donner un repas. Je sentais mes crocs sortirent tandis que je lui murmurais quelques mots coquins à l'oreille.

_ Hum une invité. Mais le reste de la soirée, tu seras à moi beauté !

L’amour, la haine il n’y avait rien de bien différent, tout deux étaient motivé par un une envie de domination et de possession, cherchant avant tout à gagner sur l’autre. L’amour est un sentiment envers un être ou une chose qui pousse les personnes qui le ressentent à adopter un comportement, plus ou moins rationnel, les entraînant principalement à rechercher une proximité pouvant être tendre, physique, passionnée, intellectuelle, spirituelle, voire imaginaire, vis-à-vis de l'objet de cet amour. C’est tellement simple, l’amour, tellement possible, l’amour, a qui l’entend regarde autour a qui le veut vraiment. Cette chanson le bouleversée, l’amour qui vaut la peine, d’être vécu, chercher, sera nous le chemin. L’envie d’aimer, l’envie d’être prés de celui qui faisait battre votre cœur. Celui qui vous donne l’envie d’aimer, d’être heureux, de vivre, de redevenir ou de devenir un rayon de soleil. Tellement possible l’amour, tellement fragile, oui notre histoire, avec lui ou elle. C’était de la magie et du l’amour mais l’exprimer en public semblait si impossible. Mais au fond cette chanson disait vrai, l’amour je ne parle pas du sentiment futile qui existe au cinéma ou entre Brad Pitt et Angelina Jolie mais du vrai amour ; celui qui donne un sens à votre vie et une raison d’exister. Celui qui vous donne l’envie d’aimer, elle était là celui qui était tellement fort, tellement tout, mon tout. Il l’avait attendu et l’avait enfin trouvé. Il voulait que se soit nous pas lui et elle mais nous. Ma vision de l’amour été en quelques sortes un peu plus rudimentaire ; je voyais ça comme une chose belle et pure mais avant toutes choses c’était une passion dévorante, la seule chose qui méritait meurtre passionnel. Les meurtres que je commettais étaient tous sans vive intérêt, je tuais par plaisir en quelques sortes, il est vrai que j’adorais ça, voir la dernière lueur dans leur yeux, un souffle d’espoir souhaitant, suppliant du regard un geste favorable de ma part, une sorte de désir, une envie profonde que je leur accorde ma clémence, ce qui au fond soyons clair n’était que rarement accordé. La seule mort que je serais capable d’accorder par dépendance serait celle de l’homme qui poserait un jour ses mains sur Alexander. Expliquer le pourquoi du comment serait impossible, c’était simplement une passion dévorante qui guider mes gestes depuis un bon moment.

Après sa transformation, sa renaissance, nous passions quelques temps ensemble, apprenant à nous connaitre. Il est vrai que je ne connaissais que peu de chose de lui, mais je savais déjà qu’il serait une personne faite pour moi et pour nos entendre. Ce fut un peu un double, une personne prédestinée à mon être. Et pendant ces années on chacun de nous avaient fait son coté, lui découvrant les plaisirs du coté vampirique et moi continuant à vivre dans la luxure, le sang et la terreur, je franchissais, découvrant de plus en plus de chose dans le monde. Il est vrai que j’avais vu beaucoup de choses dans le monde, que ce soit au niveau des cultures, des pays ou des autres choses que ce vaste monde offrait. Mais ce serait mentir de dire qu’il ne m’avait pas manqué, et que j’avais pensé à lui. Et quand j’avais recroiser son chemin, ce fut simplement pour toujours. Vingt cinq ans, deux cents dix ans de vie et bien encore pour ce que nous formions

« Mon amour cela n’a rien à voir avec de la compassion, c’est le destin »

Le destin, ou alors fusion total. Mais dans tout cela, nous étions encore la à fixer cette jeune blondinette perdu dans un monde qu’elle ne connaissait qu’a peine, et a peine n’était qu’un mot faible, je restais persuadée qu’elle ignorait que deux vampires sanguinaire la fixait du haut de leur sommet. Je sentais mes sens éveillé quand il déposait ses mains sur mes hanches, un délice.

« Je crois que cette demoiselle attendra, je ne pense pas qu’elle bougera d’ici la »

D’un demi-tour je me retrouvais pendu à son coup, embrassant ses lèvres tendrement et passionnément.