L'inconvénient avec le fait d'être un vampire était qu'on ne pouvait pas vraiment contrôler ses obsessions, lorsque la faim nous saisissait, il fallait l'apaiser dans les deux heures qui suivaient notre journée. Étant interne à l'hôpital, il m'était impossible de quitter les lieux comme bon me semblait : j'avais des vies à sauver qui ne pouvait pas attendre. Lorsque mes gants en latex étaient pleins de sang, même si mes veines frétillaient et que mes yeux s'assombrissaient, je cherchais en moi un peu de courage pour surmonter ma faim et continuer à soigner. J'ai choisi ce mode de vie, je connaissais les conséquences de travail dans un hôpital... Nombre de fois était mes envies de sang humains « il est mourant... Sers-toi » « juste une petite goûte ne lui fera pas de mal » « Fais-le Damon ! ». Ses phrases hantaient bien trop souvent ma tête, mes pensées vampiriques m'effrayaient moi-même. Il était de plus en plus dure pour moi d'être " comme les autres " lorsque j'étais au travail, lorsque je fréquentais des humains. La violence m'habitait mainte et mainte fois, si seulement je pouvais en tuer un... Un peu comme Dexter, tuer les méchants ! Mais nous ne sommes point dans une série qui abrutit le cerveau des ados, j'étais la vraie vie ! Si quelque chose se produit, je ne puis retourner en arrière...

J'arrivais au manoir des Salvator, le parc était tellement grand que je mettais toujours 5 bonnes minutes à aller jusqu'au parking et à garer la voiture. Le temps était au beau fixe, j'aimais recevoir les rayons du soleil sur mon visage quand je traversais le parc dans ma décapotable. J'étais l'un des rares vampires à en posséder une, les autres étaient Elena et Stefan. Avant j'étais obligé de mettre un capuche sur ma tête ou bien de longer les rues pour être à l'abri de ce qui est aujourd'hui ma source d'énergie vitale. Vivre sans soleil est quelque chose de bien triste, je plaignais les vampires qui ne savaient pas contrôler leur soif comme moi et qui ne connaissaient que la lumière de la lune. Je regardais mes mains sur le volant, je pouvais voir mes veines qui commençaient à sortir, je n'osais pas voir mon visage, celui de quelqu'un prêt à tuer pour vivre. Je pénétrais dans le parking glacé et m'extrait très vite de la voiture, il fallait ma dose de sang animaux ! Par chance, il y avait quelques poches de sang conservé dans un petit réfrigérateur à quelques mètres de moi. En quelques secondes j'eus vidé une pochette de sang, le liquide froid était passé dans ma gorge brûlante et me donnait la sensation de respirer à nouveau, je fus même pris d'un léger vertige le temps que mon organisme se remette de ce que je lui avais privé. C'est vrai que je pouvais mettre une pochette de sang dans mon sac pour que cet incident ne se reproduit plus jamais mais, si quelqu'un découvrait cette pochette à l'hôpital, même si elle ne venait pas de là-bas, je serais renvoyé. Puis cela me donnait de l'endurance, il m'arrivait de tenir un jour sans boire une seule goûte de sang. Je voulus refermer la porte du réfrigérateur mais, ma main tomba dans le vide... Je me rendis compte que j'avais fait voler la porte de celui-ci de l'autre côté de la pièce. Elena allait encore me prendre la tête et bien entendu, qui dit Elena dit également Stefan... Ils étaient " liés ", l'un ne faisait jamais rien sans l'autre, je trouve ça pathétique à force... Je partis ramasser la porte et tenta de la faire tenir le temps que j'aille en acheter un autre demain après le boulot ( En passant je prie une autre pochette de sang car, ma faim n'était pas totalement apaisée ). Je sortis du garage et pénétrais dans le manoir. Lily était rentrée et elle devait surement être entrain de jouer à la wii puisque j'entends des bruits assez sourds mais néanmoins forts, surement du tennis et, j'avais raison ! Lily se tenait devant la télé à faire des grands gestes dans le but de marquer des points. Je m'appuyais contre l'encadrement de la porte du salon et la regardais pendant quelques instants jouer.

Je te parie la pochette de sang que j'ai dans mes mains que je peux t'écrabouiller à ce jeu !

Bon ce n'était pas vrai puisque sur le chemin j'avais bu une partie de la pochette et que j'étais nul à la wii ! Mais j'avais envie de jouer et aussi de la défier car, Lily était tout aussi joueuse que moi, sauf que j'étais bon joueur et elle mauvaise joueuse...

L’odeur et la douceur du soleil sur ma peau le matin… Ce matin-là, j’avais opté pour un bête jean et une blouse rouge, trop classique… comme le chaperon rouge, j’arpentais les rues pour aller à l’université et oui, encore une fois… j’avais déserté le campus car l’odeur et la chaleur qu’émettait Kyle me trahissait trop laissant mes yeux de vampires s’assombrir trop rapidement, je n’avais pas vraiment l’habitude de trainer avec des humains et encore moins quand ils m’attiraient autant. Je n’avais pas vraiment eu de petits copains enfin si un voisin de Florence… Noah… il était avec des lunettes et je l’avais envouté grâce aux dons des vampires de trifouiller dans les pensés et les changer en gros… les contrôler enfin vous l’aviez surement et purement compris sans moi, je crois ! Les cours par correspondance n’étaient pas vraiment la solution pour laisser et permettre à un enfant de bien grandir mais bon, ce fut le choix de mes parents et je le respecte vraiment et puis, je ne m’en plains pas car je suis heureuse mais revenons à nos moutons alors que je traverse le cimetière et entrèrent dans la grande salle de classe, les corps chauds et les veines qui me disait de les boire étaient de plus en plus difficile à supporter dans un amphithéâtre, je ne savais pas comment réagir, je ne savais rien mais je savais que je devais me calmer… Ouvrant alors le bouquin que le professeur demandait d’examiner, j’arpentais les pages grâce à mes yeux assez rapidement et captait tout enfin même si c’était totalement du charabia pour moi, la simple et débutante en droit.

La journée avait passée aussi vite que je le pensais malgré les diverses tentations dont je ne parlais à personne car si j’en parlais à mes parents, ils ne seraient pas très contents enfin… ils me diraient simplement « Courage » et si je le disais à Damon… il me dirait « Sers-toi » mais je ne voulais pas me servir même si j’avais fais un marché avec lui de me nourrir une fois… qu’il ferait de même en stoppant le sang humain mais c’est pour rire que j’avais oser lancer ce défi… il est assez dingue de m’avoir prit au mot ! Une légère brise assez étrange caressait ma chevelure brune alors que je rentrais au manoir, j’avais la curieuse impression d’être suivis mais rien cela dit, la journée m’avait affaiblie… il me fallait une dose de sang, peut-être un lapin qui se balade dans les feuillages ? Ou un loup enfin quelques choses mais je ne voulais pas risquer de me faire prendre enfin bref… je m’attela alors dans la forêt et tomba sur un bon petit cerf enfin un bébé… au début, j’avais mal pour lui car il était si petit et si innocent que je ne voulais pas le faire mais l’instant d’après la moitié de vampire que j’avais pris le dessus sur mon instinct d’humaine avant que quelques secondes plus tard… le petit cerf n’était plus qu’un tendre cadavre… Je n’en pouvais plus car il m’avait suffit pour reprendre des forces, essuyant alors ma bouche, j’étais à nouveau dégouté de moi-même reprenant mes habitudes humaines… je pris la route vers le manoir des Salvator’s.

Arrivé là-bas… je voulais décompresser et le petit Bambi (oui, j’avais décidé de lui donner un nom) m’avait donné tellement d’énergie mais pas assez pour combler la faim de l’humaine car je passe directement par le frigo pour attraper un kinder Pingui, rien de bien calorique me diriez-vous mais bien assez pour moi ! Je m’approcha alors du salon, ôtant directement mes escarpins et allumant la plasma, hummm… j’adorais la télévision surtout la wii ! Et je pris alors le jeux du tennis mais c’était surtout pour me dépenser un peu car je ne voulais pas montrer trop d’énergie, j’aurais pu casser des briques avec mes frêles petits bras. Alors que j’avais commencé, j’entendis la voiture de tonton Damon enfin c’était mon parrain mais je l’appelais « tonton » car en général et bien ça donnait mieux enfin c’était étrange mais je préférais vraiment dire « tonton » que « parrain » même si je devrais le dire toute la vie ! C’est alors qu’il s’approcha de moi après être rentré avec une poche de sang à la main, je n’étais pas surprise mais je m’arrêtais tout de même et lorsqu'il commença à parler, je ne pus pas m’empêcher de sourire mais je savais qu’il allait dire ça, je le sentais.

— Hummmm… tu crois ça ? Mais non merci… car je suis déjà nourris !

Bien sur, ce n’était pas de sang humain car il serait bien trop ravis mais de Bambi, cette pauvre bête et moi qui adorait le dessin animé enfin quand j’étais petite mais même maintenant… il arrivait encore à me faire pleurer, je ne savais point pourquoi mais j’en pleurais de larmes chaudes et pourtant ce dessin animé était qu’un film fictif mais c’était plus fort que moi. Enfin passons car là… c’est moi qui suis la tueuse de Bambi… la prochaine fois… peut-être que se sera moi… qui tuerait le chaperon rouge ou plus vite son chasseur ! Avant que Tonton Damin ne soit trop content… je pus m’empêche d’approcher le kinder pingui de mes lèvres et de parler.

— J’ai tué Bambi !

Je n’allais pas rentrer dans les détails mais j’affichais une tête assez triste regardant aussi vers le sol !

Puisque Lily ne releva pas mon défi, alors je bu une autre gorgée de la pochette de sang que je tenais dans mes mains. J'avais presque retrouvé mes forces, ma tête tournait moins et j'arrivais à tenir solidement sur mes jambes. D'ailleurs, après avoir fini ma gorgée, je fis craquer mon cou histoire de me dérouiller un peu ( Bien que je ne sois pas un vieux papy ). Je m'installa sur le canapé regardant encore quelques minutes ma nièce jouait, lorsqu'elle se tourna vers moi avec un Kinder Pinguin dans la bouche et un sourire béant. Grâce à l'éducation que Stefan lui transmettait, Lily arrivait à manger de la nourriture pour les humains, d'ailleurs elle était l'une des rares personnes dans le manoir à goûter ce que je prépare. J'aimais beaucoup cuisiner, faire des pancakes ou encore des pizzas maisons, ce n'était pas anodin pour un vampire, tout comme mon métier de médecin, mais j'arrivais à trouver une certaine satisfaction lorsque Lily mâchait avec un sourire béat ce que je lui prépare. Puis cela demandait une précision sur les mesures, la température du four, etc. La difficulté avait quelque chose de plaisant, je repoussais sans cesse mes limites pour me fortifier. Lily me dit qu'elle avait tué Bambi. C'était son dessin animé préféré ! Mes sourcils se froncèrent légèrement car, je ne compris pas tout de suite pourquoi elle me disait cela mais je remarquais une tâche de sang, une toute petite tâche de sang sur le bas de son haut rouge... Elle était quasi invisible, à vrai dire je l'avais remarqué grâce à mon odorat de vampire. Elle avait en effet tuer un petit faon sans défense en rentrant à la maison. Son cadavre était surement entrain de sécher au soleil et, si quelqu'un le croisait, il en conclurait qu'une bête sauvage, assoiffée, l'avait dévoré et cela fendrait le cœur de ce passant. Ce dernier devrait être heureux de ne pas s'être trouvé là à ce moment-là... Les humains sont parfois tellement stupides à ne pas suivre la chaîne alimentaire... Entre les végétariens et ceux qui se prennent en pitié pour des animaux morts, la société risque d'être prise d'assaut par divers pathologies.

Cela m'inquiéta de voir Lily capable de tuer une part de son innocence, du moins le peu que Stefan a essayé de conserver. Elle avait tué une représentation de son enfance qui était Bambi, le petit faon qui avait bercé une partie de son enfance. Je me souviens encore la première qu'elle a vu ce dessin animé... Elle n'avait pas tout de suite compris que la mère de Bambi avait été tuée par des chasseurs... C'est seulement lors du couché qu'elle agrippa sa mère par la manche, les yeux larmoyants qui les supplièrent de ne point la quitter. Cet épisode me marque encore aujourd'hui, cette crainte que Lily a d'être abandonné. Il faut dire que nous sommes une famille soudée, elle a toujours vécu dans l'amour et le respect du foyer mais... Pour son éducation de vampire que je lui fournis, il n'y a pas de place pour l'amour, on est parfois oublié de tuer son voisin ou bien c'est lui qui nous tuera ! Je ne pouvais que l'encourager d'avoir tuer cette bête plutôt que ce stupide humain qui se prends de pitié pour la carcasse du faon.

J'espère qu'il valait le coup pour que tu tâche ton haut et sente à ce point la nourriture fraîche !

Je me leva du canapé avec légerté et rapidité et, en 1 seconde seulement j'avais récupéré la manette que Lily tenait dans ses mains pour lui voler sa partie, j'avais envie de penser à autres choses qu'à ce problème paradoxal qu'était les deux éducations de Lily.

Tu n'as pas des devoirs à faire ou encore des coups fils à passer ?

Je ne peux m'empêcher de décrocher un sourire, j'aimais bien la taquiner ! Je savais pertinemment qu'elle allait me sortir une réplique assez sanglante ou encore venir m'attaquer pour récupérer ma manette mais, le plaisir de la contrarier était bel et bien présent dans la pièce à ce moment-là.

Il me remarquait, il me regardait jouer alors que j’avais parlé de Bambi, la seule chose qui l’intéressait était donc la lessive ou le cout du pressing ? Je n’en revenais pas et puis « sente à ce point la nourriture fraîche ! », je lui ai toujours dis de ne pas me sentir, c’était d’un pervers avec son odorat de vampires cela m’énervait et parfois je retenais bien même mes sens à moi donc il pourrait en faire autant quand même mais bon, je n’allais pas râler ou bien faire la tête mais simplement continuer à m’amuser surement en lâchant un petit pic mais je ne savais pas lequel choisir… surement un truc qui déchire et qui ferait effet mais bon, non après tout quoique je me voyais bien lui dire qu’il sentait le mort mais il est mort alors à quoi bon… ? Enfin bien sur je n’allais pas le laisser me sentir, me renifler, beurk et même de loin ! Je ne relevais pas encore sa phrase, je me contentais de sourire alors qu’il se leva du canapé assez rapidement et qu’il me vola la partie, j’étais choqué et abasourdi devant l’écran mais surement que l’important était qu’un sourire se dessinait sur mes lèvres malgré tout ! C’est alors qu’il me demanda si je n’avais pas de coups de fils à passer ou bien simplement des devoirs, non mais… tout le monde sait bien que je reste dans ma coquille, je pourrais appeler qui ? Damon ? Mais il est là ou bien mes parents mais se serait assez idiot d’appeler mes parents ! Enfin je pouvais aussi bien aller dans ma chambre au campus et étudier avec Kyle, oh mon dieu Kyle ! Je laissai dessiner une moue assez triste quand je pensais à lui, lui qui m’avait tant plus et qui restait gravé dans ma tête mais qui m’attirait tellement que se soit de son sang ou de lui-même… je ne savais pas vraiment ce que j’en attendais !

Un sourire, c’est tout ce qui se dessina sur mes lèvres, un beau et magnifique sourire soudaine afin de le séduire, non pas pour qu’il tombe amoureux, non mais c’est mon tonton… êtes-vous dingue ? Mais simplement pour le distraire le temps que je vole la manette, je voulais le faire en délicatesse et je l’attrapai car mon sourire avait le don de le déconcentrer même si c’était toujours pour la même raison que je donnais ce sourire.

— Premièrement, si je sens la viande fraiche, tu sens le mort… ok ? Car c’est le cas ! Deuxièmement, ne me rappelle pas que je n’ai pas d’amis… car tant bien que mal, je tente de m’en faire mais je en suis pas une adepte des contacts avec les gens et troisièmement si j’avais envie de faire mes devoirs, je serais au campus mais je ne peux pas. Mon colocataire est insupportable.

Il m’avait mise en colère, oh dieu que je détestais être en colère mais je me montrais simplement sarcastique dans mes paroles, je ne pouvais pas m’en empêcher mais cela m’avait tout de même vexé d’entendre cela et ceci était bien trop difficile pour moi, de ne pas avoir d’amis par ce que le sang était beaucoup trop tentant, je n’y arrivais pas rien que de voir les veines tressaillir… mon cœur battait mais le pire était Kyle, il ne m’était pas insupportable et pas du tout même mais sa présence me donnait tant d’envies que je ne savais les qualifier, je crois que l’on appelle ça, l’attirance ou peut-être un coup de foudre ? Je ne sais pas si je l’aimais car je n’ai jamais vraiment aimé un garçon enfin pas à ce point du moins et je savais simplement que je me devais de m’éloigner alors passant mes nuits ailleurs et restant loin, je devais l’effrayer mais il y avait tant de choses que j’en perdais la raison. L’amour est quelques choses de bien compliqué surtout quand on voit ce qu’on traversé mes parents, je ne voulais pas que l’homme que j’aime ou pourrais aimer traverse la même chose même si c’est un homme et puis voila… Bref, Damon ne devait pas savoir que j’étais amoureuse de lui ou je le pense simplement car il me taquinerait ou me donnerait de mauvais conseils, de trop mauvais conseils !

— Enfin… on pourrait parler d’autres choses que de mes amis et des devoirs et puis depuis quand mon réseau social et les études t’intéressent ? J’aimerais bien le savoir ?

J’avais soudainement l’impression de parler comme mon père, non mais c’est dingue quand même car c’est le genre de truc qu’il aurait dit à Damon si il aurait été présent parmi nous mais je ne pus m’empêcher de le faire, surement par ce que j’avais envie de rire et de sortir un truc du genre… pour simplement arrêter de penser à Kyle car campus-devoir-téléphoner et tout cela m’y faisait penser, je n’étais pas prête d’y penser et encore moins de contrôler mes envies et mes pulsions alors je me décida simplement de le faire changer de sujet bien que je n’étais pas sur que cela fonctionne, Damon un jour, Damon toujours !

— Bref, tu ne voulais pas me défier aux tennis ? Alors pourquoi tu parles des études au lieu de jouer ?

J'étais vraiment maladroit, parfois j'oubliais que ma nièce n'avait pas vraiment d'ami(e)s et encore, le peu qu'elle avait était de la viande fraîche... Elle n'est jamais allé à des pyjamas party ou encore resté longtemps à des soirées à la fac. Au moins, l'avantage était qu'elle se concentrait sur ses études et, pouvait espérer avec une brillante carrière dans n'importe quel domaine. Lorsque Lily délivrait tant d'information avec tant de maladresse ( et une voix perchée ) cela signifiait que quelque chose clochait. Depuis le temps que je vivais avec elle, j'avais réussi à traduire tout ses faits et gestes, bien entendu certains restaient encore mystérieux mais, chacun avec son petit jardin secret, je ne pouvais pas me permettre de la connaître par cœur non plus... Je pense que je la surveille assez de près comme ça. Lorsque mon frère et moi prétendions avoir encore l'âge pour aller à la fac, ce dernier ne se gênait pas pour faire connaissance avec pleins de mondes et être très vite populaire. Moi, j'étais un peu en retrait... Ces humains me faisaient peur, l'idée qu'ils m'effleurent sans le faire exprès et que l'envie de sang me saisisse me paralysait. Mais en médecine, on a tellement de travail qu'on a pas le temps d'être ami(e)s, j'avais rejoins à l'époque un groupe d'étude composé de 3 coincé(e)s, idéale pour moi ! Puis... Je n'avais dieu que pour Bonnie, elle était la seule qui m'importait.

Il y avait aussi ce fameux colocataire dont Lily m'avait souvent parlé... Je savais que derrière cette haine se cachait une grande fascination pour lui. Ce problème ne s'était jamais posé pour moi, enfin j'avais déjà désiré manger une fille de ma fac à l'époque mais, j'avais agi vite et changer de fac. De nos jours, changer de fac était quasi-impossible. Puis ce n'était pas bien pour l'éducation de Lily que de changer de ville. Stefan et moi étions insouciants, jeunes et immatures... Puis j'étais sûr et certain qu'elle me frapperait pendant tout le trajet pour qu'elle fasse demi-tour ! Lily me proposa une partie de wii néanmoins, si elle croyait me distraire, c'était raté ! Je mis le jeu en pause et, jeta la manette sur la table basse. Nous allions pas jouer à la wii ( du moins pas tout de suite ), mais plutôt parler de ce qui contrariait tant Lily. Je repris ma place sur le canapé et attrapa un coussin pour le mettre contre moi, je finis signe à Lily de venir appuyer sa tête sur le coussin afin qu'on puisse parler... C'était comme un code, à chaque fois que je prenais un coussin et le tapait, cela signifiait : " viens me dire ce qui ne va pas ".

Je te montrerais qui est le plus fort une autre fois.

Je lui fis un petit sourire malicieux, j'aimais la taquiner, au moins j'essayais de la faire sourire en retour en ne plombant pas l'ambiance. Je pense qu'il est important de mettre un peu d'humour lorsque quelqu'un raconte ses problèmes, sa lui permettait d'être plus à l'aise et de se sentir mieux. C'est bien connu, le rire rends les malades heureux ( Oui, j'ai vu une dizaine de fois Dr.Patch, et alors ?! ). J'aurais aimé que quelqu'un m'écoute lorsque j'ai quitté Bonnie, Elena l'a certes fait mais depuis, nos relations sont devenues étranges... Elle ne cesse de me repousser et d'être sur mon dos. Je suis pas son fils merde ! Je suis plus âgée qu'elle, elle devrait avoir du respect plus que de la frustration à mon égard. Elena a la belle vie, elle a un mari et un enfant. Moi j'ai quoi ? Juste un boulot qui fait de moi un martyr ?

« Je te montrerais qui est le plus fort une autre fois. » me dit-il après s’être assise avec un cousin sur les genoux, non mais il me prenait par sa patiente et lui pour un psychologue ? Je n’en revenais pas car il faut dire que le jour ou je lui parlerais de mes problèmes de cœur, il serait surement mort depuis longtemps quoiqu’il était déjà mort depuis un long moment d’ailleurs mais bon. Je le fusilla du regard et restais debout devant le canapé avec un air narcissique enfin je le voulais bien cet air car au fond… j’étais pas vraiment habitué à ce qu’il soit mon confident enfin et encore moins ma psy, il ne manquait plus qu’un carnet de note ou il mettrait toutes les choses importantes que je dis ! Un sourire chaleureux se dessinait sur mes lèvres mais il avait l’air plutôt moqueur, je ne savais pas ce que prévoyais mon esprit malsain et dingue mais en présence de Damon cela ne serait que chauffer bien sur étrangement parlant, je continuais à rester debout avant et regarder le plafond.

— Damon Salvator, psychologue agrées par Harvard ? Et puis quoi encore, le jour ou je me confierais à toi… et bien tu seras mort.

Je m’attendais déjà à ce qu’il sorte qu’il était déjà mort car c’est le cas mais je retenais mon sourire suite à mon erreur car je ne pouvais pas faire autrement alors que je soupira un bon coup, il était vrai que j’avais besoin de me confier mais jamais à Damon par ce qu’il serait surement trop influençable et je ne le voulais pas du tout car je pense que cela ne serait peut-être pas bénéfique enfin je n’en sais rien car au fond, je suis une jeune fille qui écoute sa maman et celle-ci dit bien qu’il ne faut pas écouter Damon donc je n’écoute pas toujours Damon cependant l’écouter peut parfois être utile mais bon… je restais encore debout, tapant du pied comme par nervosité d’un coté, je voulais bien m’installer et parler mais peut-être pas ma confier mais d’un autre taper du pied, me rappelait Panpan… le petit lapin que j’avais tué et qui m’avait permit de sauver une innocente avec non, une tueuse et sorcière à la fois, comme quoi… la vie est faite de surprise. C’est vrai qu’après Panpan, Bambi et après fleur surement ? Bien que je ne veuille pas tuer de putois… vive l’odeur après quand même ! Stoppant alors à taper du pied… Je m’approcha légèrement.

— Bon, j’accorde alors 5 minutes de confessions intimes mais si tes conseils me disent de tuer… j’arrête car ce n’est pas envisageable. Marché Conclu ?

Je ne savais pas ce qu’il allait répondre mais je m’assis déjà sur le canapé à coté de lui sans prendre place sur le cousin car j’attendais vraiment que le marché soit conclu et non qu’il me prenne pour une demeurée ce qu’il savait bien faire parfois mais je me mis à rire soudainement sans vraiment comprendre parfois. Un rire délicieux et malicieux.